
Comment faire une eau florale maison
Dans un précédent article, je vous montrais comment faire sécher les fleurs et aromates du jardin, pour ensuite les utiliser en cosmétique naturelle. Une autre manière d’utiliser fleurs et plantes pour réaliser des cosmétiques maison est de réaliser des eaux florales ou hydrolats maison (c’est la même chose).
En effet, les hydrolats entrent dans la composition de nombreux soins, comme les brumes visages et autres toniques. Faire soi-même ses hydrolats est simple, ludique, peu coûteux et green. Bref, fantastiquement excitant. Quoi de plus agréable d’utiliser des produits frais du jardin ? Et puis, cela permet d’entrer un peu plus dans le concept du DIY 🙂 Une sorte mise en abîme de la cosmétique, en produisant aussi soi-même les matières premières qui servent à créer les recettes.
Le tout pour un produit pure, bio et 100% traçable.
QU’EST-CE QU’UN HYDROLAT
Un hydrolat est une eau issue de la distillation par vapeur de plantes, fleurs ou aromates et qui est donc chargée des molécules aromatiques, actives et volatiles des plantes. J’ai déjà écrit un article plus complet sur la différence entre toutes les sortes d’extraits végétaux, mais pour faire bref, un hydrolat possède les propriétés actives des végétaux, mais avec moins de puissance qu’une huile essentielle. Ainsi, l’usage des hydrolats nécessite moins de précautions que les huiles essentielles, sans pour autant perdre en efficacité.
Bien qu’on en trouve facilement dans le commerce, le plus souvent sous le nom d’eaux florales : eau de rose, eau de bleuet,… faire un hydrolat maison est bien moins compliqué qu’il pourrait paraître.
On peut en faire à partir de différentes parties des plantes : racines, fleurs, feuilles, écorce ou encore résine. Mais je trouve plus simple de commencer avec des feuilles ou des fleurs. Les plantes aromatiques s’y prêtent particulièrement bien. Elles poussent facilement dans le jardin ou en pot, et on en trouve toute l’année.
CE QU’IL FAUT
Pour faire un eau florale maison, vous aurez besoin :
- d’un cuiseur vapeur avec couvercle et panier
- d’un petit bol ou autre récipient qui servira à recueillir l’hydrolat
- de glaçons
Pour le choix des plantes à distiller, tout est possible. Voici mes favorites : sauge, romarin, menthe, basilic, pétales de rose et lavande.
Il est tout à fait possible d’acheter des plantes dans le commerce. Dans de cas, choisissez-les bios.
PROCÉDÉ
Mettre de l’eau au fond du cuiseur et placer le panier par-dessus.
Mettre le bol au centre du panier, et disposer les feuilles ou fleurs tout autour. En termes de quantité, j’essaie de mettre le maximum de matière possible. Je ne connais pas exactement la proportion de feuilles à mettre en fonction de la quantité d’eau, mais j’ai cette idée que plus il y aura de produit à distiller, plus l’hydrolat sera de qualité et chargé en principes actifs.
Placer le couvercle à l’envers. La poignée, à l’intérieur donc, doit se trouver au-dessus du bol. Mettre de la glace sur le couvercle, cette fois-ci à l’extérieur.
En allumant le cuiseur, l’eau va se transformer en vapeur et va traverser les plantes placées dans le panier au-dessus. Elle va se charger au passage des actifs des végétaux. Au contact du couvercle froid, la vapeur condense et roule le long du couvercle, pour retomber dans le bol. Voilà de l’hydrolat !!
Vous le comprenez, ce procédé est simple finalement, mais en même temps je trouve ça magique.
L’hydrolat a une odeur très légère, bien moins prononcée que l’huile essentielle, mais qui rappelle tout de même le parfum des végétaux.
À conserver un mois maximum, au frais, dans un flacon ou récipient hermétique et stérilisé en amont.


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